Voyager avec des enfants

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Ceux qui ont un peu suivi le truc savent que tu élèves tes enfants en ville, et comme tu veux pas finir internée dans une unité mère/enfant, tu es obligée de sortir de temps en temps de chez toi,  le temps d’un week-end ou pendant les vacances. Quand tu ne pars pas très loin, tu te dis que le train c’est pas mal, que ça va vite, que tu n’auras pas à conduire et que tu pourras te concentrer uniquement sur la surveillance de ta progéniture (accessoirement, tu as des réducs avec la carte famille nombreuse de la Sncf, c’est surtout ça qui t’as convaincue). ERREUR, le train, c’est la plaie, en tout cas avec des petits. Dès que le môme arrive à la gare, il est dans un état de surexcitation maximum. Toi, tu regardes le tableau d’affichage et tu gardes un oeil sur tes valises (35 kilos, oui, tu ne pars que 3 jours, mais y’a un minimum de trucs indispensables) tout en les tenant éloignés de la bordure du quai. Le train arrive, t’as déjà l’impression d’avoir passé un concours d’entrée. Ensuite, faut que tu arrives à faire entrer dans le wagon ton énorme poussette double (toujours la même), tes bagages et tous tes mômes, AVANT que les portes ne se referment, challenge. Les deux heures de trajet paraissent en général assez longues, chaque minute étant allouée à ramasser les bonbons collés sur les sièges/ aller et revenir des toilettes/ se concentrer sur autre chose que son mal au coeur / se fâcher (sans crier) sur les uns et les autres / s’excuser auprès des autres passagers pour le squattage de l’allée centrale. Bien penser à anticiper la sortie, toujours égard aux portes qui se referment très vite. Quand tu pars plus loin, tu n’as pas le choix et tu prends l’avion. Tu as exactement les mêmes problématiques que dans le train, mais en plus long. Chez nous, on a l’option mal aux oreilles à l’atterrissage en plus, pour corser. On a testé les sirops qui calment un peu, mais le combo bonbons/gateaux/chips/Ipad reste un indispensable. Chez nous, le plus facile reste la voiture, même sur de longs trajets. Les enfants étant harnachés, les possibilités de jouer avec tes nerfs sont plus limitées, mais qui arrive à se concentrer sur la route avec des kids hurlants me donne ses astuces, moi je ne peux pas. En général, je m’arrête, on prend tous un peu l’air et on repart calmement. J’avoue que ces trajets me coûtent une énergie démentielle à chaque fois, mais se retrouver tous ensemble ailleurs, casser le rythme et prendre le temps de savourer chaque moment en famille se méritent, ce ne sont pas les quelques heures de galère pour y arriver qui nous arrêterons.

4 commentaires sur “Voyager avec des enfants

  1. Je découvre votre blog et.. je dois dire que ça me fait chaud au coeur 🙂 Vous nous devancez de quelques années (les twins ont 5 mois) mais je vais vite parcourir tout ça.. Ou pas 😉
    Faut peut être que je garde un peu de mystère?
    Famille bi nationale ici, on décolle pour notre voyage annuel transatlantique.. mais premier à 6 .. dimanche.. Je n’ai donc bien sûr « pas lu » ce billet 😉

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