La vie d’avant, c’était traverser Paris en scooter et s’amuser à se faire peur place de l’Etoile. C’était se balader le long de la Seine, et puis rentrer, ou pas. C’était des heures passées aux terrasses de café. C’était voyager souvent. C’était se décider au dernier moment. C’était sortir. C’était choisir la séance de 23 heures. C’était lire un livre, puis un autre. C’était écouter du rock, très fort. C’était s’engueuler aussi, très fort, sans avoir peur d’effrayer les enfants. La vie d’avant, c’était s’en foutre. S’en foutre de se coucher trop tard, d’avoir trop bu, de rester au lit jusqu’à midi. C’était se foutre du frigo vide et de la gueule de bois. C’était habiter dans une chambre qui était aussi un salon, une salle à manger et un bureau. C’était ne penser qu’à soi et ne penser qu’à toi. C’était ne pas savoir de quoi demain serait fait. C’était la légèreté, c’était l’insouciance et la liberté. La vie d’avant c’était se laisser porter, ne rien planifier, et pourtant deviner que le plus beau n’était pas encore arrivé …
« et pourtant deviner que le plus beau n’était pas encore arrivé » … Merci, c’est tellement ça !
Des bises.
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Belle déclaration d’amour à ta petite famille, et au carpe idem !
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C’est trop ça… Que de bons souvenirs… Car on ne garde que ceux-là finalement 🙂
Mais la vie de maintenant vaut 100 vies d’avant meme si de temps en temps… Un samedi ou un dimanche en général on aimerait bien monter à bord de la DeLorean avec Marty 😉
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Et oui le plus beau restait à venir car moi aussi de cette vie d’avant je retiens toutes ces choses mais rien d’aussi puissant que toutes ces émotions que je vis depuis que je suis mère. Cela dit on cracherait pas sur une grasse mat’ de temps à autre on est d’accord.
J’ai souvent l’impression d’avoir eu deux vies : avant lui et depuis lui mais sans jamais penser que ce serait merveilleux à ce point. Je dis souvent que la maternité est pour moi la plus incroyable des surprises.
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