Les belles années

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Les études plutôt longues, les heures passées à réviser, à jongler entre les petits boulots et les jobs d’été. La vie à deux très tôt, comme une urgence, comme une évidence, les loyers exorbitants et les studios de 25 m2. Puis les stages, le mémoire de fin d’études, les CV envoyés, et le CDI tant convoité. Travailler encore, se battre, tenir bon et gagner en responsabilités. Puis l’envie de construire une famille, se battre, tenir bon et donner la vie à quatre bébés. Aujourd’hui, j’ai l’impression d’en avoir fini avec ces années au conditionnel, les années incertaines, faites d’inconnu et de questionnements. Ces années de construction, je les ai pourtant adorées, mais aujourd’hui, j’apprécie tellement de vivre le moment présent. Je ne suis pas une fille qui ai besoin de challenge pour exister, avec 100 idées à la minute et des projets plein la tête. Moi, j’aime la stabilité. Pas d’envie de plus, de mieux, ou de différent. Juste envie  de regarder la vie en face,  avec ce sentiment de travail accompli.  Ma famille est au complet, ma carrière professionnelle est stable, tout tient la route et c’est tellement bon. Alors je fixe les plus belles images et je savoure les belles années, car je sais que demain, tout pourrait s’arrêter.

10 commentaires sur “Les belles années

  1. Pareil pour moi… Les années d’insouciance se sont gentiment transformées en d’autres belles (plus) belles choses. Mon challenge… me coucher le soir en en étant fière de ce que j’ai pu donner à ma famille et secondairement… à mon boulot.

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