Mère au foyer

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Working Mum convaincue, je sais pourtant que ma place est auprès des miens, autour d’un gratin de coquillettes. Tout le paradoxe est là. Pourtant, je suis à ma place en réunion de brief, en réunion de debrief aussi, je suis à ma place dans le TGV de 6.55, dans celui de 21.27, je suis à ma place dans le bar de ce joli hôtel ou dans ce diner orchestré par un chef étoilé. Je suis à ma place lorsque je dois répondre à ce mail agressif  ou encore lorsque je dois écouter, docile et mettre mon avis de coté. Mais la vérité les amis, je vous le dis, je suis vraiment à MA place dans ma cuisine à 19.00, à distribuer un morceau de pain à mes petits affamés, en attendant que le plat sorte du four. Je suis à MA place quand je leur chante les berceuses du soir et quand je leur apporte un 4 eme verre d’eau. Je suis à MA place quand je savoure la chaleur de ses bras devant la dernière série Netflix. N’en déplaise à Elisabeth Badinter, que j’admire pourtant, c’est auprès des miens, que je me sens bien. 

Ces derniers jours, il y a eu des horaires peu compatibles avec une vie de famille. Ces derniers jours, j’ai été cette mère qui manque les portes-ouvertes de la danse, celle qui regardera une vidéo du spectacle de gym faute de pouvoir y applaudir sa fille, celle qui ne sera pas là au retour de l’ainé, parti 15 jours en classe de découverte… Cette semaine, j’ai eu l’impression d’être partout et nulle part, jamais au bon endroit, ni au bon moment. Dans ces moments-là, la culpabilité prend vite le dessus, et comme je suis en pleine lecture du dernier Leïla Slimani, forcément, ça n’aide pas. Dans ces moments là je me souviens que moi, dans le calme ou dans le bruit, à la lumière du jour et même lors des réveils la nuit, c’est dans le confort de mon foyer que je m’épanouis.

Puis comme toujours, le rythme finit par ralentir, la tête par sortir du guidon, et je prends alors un peu de temps pour me poser la question. Est ce que ce bonheur domestique, celui que j’éprouve lorsque ma maison est propre et ordonnée, lorsque j’ai réussi ma soupe de légumes et le gâteau pour le goûter des enfants, est ce que que ce bonheur là aurait la même saveur, si je ne connaissais que celui là ? Serais-je aussi heureuse par une chambre rangée ou par un tas de linge propre si je devais m’y atteler tous les jours, sans exception, du lundi au dimanche, sans RTT ni jour férié ? Je ne sais pas, je ne pense pas. Alors je continue de faire le grand écart, réunion de 18 heures et préparation d’un quatre-quarts, et je ne me plains de rien bien au contraire, mesurant la chance d’avoir la possibilité de tout faire.

44 commentaires sur “Mère au foyer

  1. Je trouve très réducteur, meme meprisant, le fait de penser qu’une femme au foyer range son panier a linge du lundi au dimanche. Les stéréotypes sur les femmes au foyer ont décidément la vie dure !!!

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    1. Merci de ton commentaire. Effectivement, je comprends que l’on puisse trouver cela reducteur car j’insiste sur le coté tâches ménageres sans parler de tout le reste, qui je te l’accorde dépasse largement le spectre du ménage. Voir grandir ses enfants, gérer le quotidien d’une famille, prendre du temps pour soi aussi car on en a toutes besoin, etc etc, autant de choses que je ne mentionne pas ici mais qui font partie pleinement de la mission de mère – de toutes les mères. Mais lorsque je suis chez moi, je ne peux nier que ces fameuses tâches ménagères me prennent énormément de temps. Surtout ne voit ici rien de méprisant, car il n’y a rien de honteux à passer l’aspirateur ou trier des chaussettes !

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  2. Actuelement en congé avec mon bebe de 3 mois votre message me fait du bien… pour le miment je voudraid juste ne plus reprendre le travail et profiter a fond avec mes enfants en bas age!!! C’est si difficile de savoir si on pourrait vivre comme ca ou si le travail que l’on aime ns fait savourer les moments a la maison… pour lenmoment j’ai dur rien qu’a l’idee que ca va d’arreter… j’ai tres dur… 😦

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  3. Oh comme je me retrouve dans ce billet… J’ai 3 petits de 9, 6 et 3 ans, je travaille à 80% et c’est vrai que je supporterai mal d’être 100% à la maison, que j’apprécie d’autant plus le temps passé auprès de mes enfants, que j’éprouve joie et satisfaction quand ma panière de linge ne déborde plus et que mes filles peuvent jouer par terre sans noircir leurs collants, que je passe un temps fou à me dépêcher le midi pour récupérer le petit qui mange à la maison, le soir pour être à l’heure de la sortie d’étude de ma grande… Et j’aime à penser que mieux, on serait moins bien! Mais je suis employée, et fonctionnaire de surcroît, alors j’ai des facilités d’organisation que tous les jobs n’offrent pas.

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  4. Je partage complètement ! J’aime cuisiner avec mes enfants, leur lire des histoire et chanter avec eux… Bien plus qu’aller travailler. Mais jamais je ne ferais ça en continu ! Je pense que très vite je saturerai et ne prendrai plus de plaisir à tous ces petits bonheurs quotidiens

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  5. Je me retrouve tellement dans cet article et dans beaucoup d’autres d ‘ailleurs.
    Maman de 3 petits garçons dont des jumeaux, j’adore m’occuper d’eux, être présente mais ce plaisir ne serait pas le même sans un boulot épanouissant à côté, une vie de « femme »…
    Merci de partager vos expériences, votre ressenti…
    Sindy

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  6. Oui, être maman c’est comme avoir une double culture, on est à sa place dans ses deux rôles, ses deux quotidiens, qui s’imbriquent, se chamaillent, qui laissent peu de place à l’absolu mais qui quelque part, nourrissent toutes celles que nous sommes. Merci pour ces mots justes, comme toujours !

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  7. Tu résumes très bien l’ambivalence que nous sommes beaucoup à connaitre ! Moi c’est encore plus poussé car j’étais à 80%, je finissais mes mercredis sur les rotules et au bout du rouleau (alors que je n’ai que 2 enfants donc tu as toute mon admiration !) et maintenant que j’ai repris à 100% je les regrette… Pourtant quand j’ai envisagé de les reprendre mon mari m’a dit « mais je ne comprends pas tu avais du mal à supporter ? »
    et oui, c’est tout le paradoxe ! 😉

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  8. Encore un de tes articles où je me retrouve complètement …
    Je reprends le travail (à 80%) début janvier après huit mois d’arrêt en tout, et je sais que ça va piquer très fort, mais je sais aussi que je ne pourrais pas être femme au foyer … Je pense que l’on apprécie d’autant plus les moments que l’on passe avec eux, lorsque l’on travaille et qu’on a donc tous une « autre vie » à côté. En outre, pour des enfants en bas-âge (avant l’école), je suis convaincue qu’ils s’épanouissent bien plus gardés assez tôt par une nounou avec d’autres enfants ou en crèche que seuls avec leur maman (ou leur papa !) …
    Bises !

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    1. Être gardé par ses parents ne signifie pas être coupé des autres enfants ! Mes enfants participent à des tas d’activités en collectivité (gym câline, lecture de conte, atelier musique…) et fréquentent autant sinon plus d’enfants de tout âge que s’ils étaient chez une nounou… Il n’y a pas de meilleur ou moins bon épanouissement…cela dépend de chaque enfant et de chaque famille ! Stop aux généralités !

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      1. Pardon je ne voulais pas généraliser ! J’aurais du mettre « ils s’épanouissent différemment gardés ailleurs » !
        Je n’ai pas dit par contre dans mon commentaire que cela revenait à être coupé des autres enfants ! En fait, je pensais plutôt au fait que cela permet d’introduire d’autres figures d’autorité tôt dans la vie de l’enfant, et un cadre de vie différent tout simplement, ce qui peut aiguiser et développer leur curiosité. Mais c’est super justement que tu proposes autant d’activités à tes petits avant qu’ils aillent à l’école !
        Je pensais plutôt à mon expérience personnelle en fait : ma mère n’a jamais travaillé et je suis fille unique, alors elle m’a gardée seule avant l’école (et beaucoup même après : je ne suis jamais allée à la cantine etc), et je pense quand même que cela a joué sur mon caractère … A l’époque je pense qu’il n’y avait pas autant d’activités comme celles que tu cites à faire avant 3 ans (et nous habitions une ville de taille moyenne – après j’ai fait de la danse etc assez classiquement) … Enfin, peut-être que je me fourvoie et que ça n’a pas joué sur mon caractère, mais on ne le saura jamais, en fait … 😉 Tu as raison bien sûr : cela dépend de chaque enfant et de chaque famille …
        Bref, je ne voulais blesser personne !

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  9. C’est vrai que mener deux vies de front est parfois compliqué ! Je suis partie sur le modèle du travail à la maison ! Bien moins rentable que mon modèle économique précédent qui se rapprochait du tien mais tellement plus facile à vivre pour moi et la famille ! on y gagne en zenitude en plus que fais tout ce que j’aime !! Pourvu que ça dure !!

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  10. 15j de classe de découverte ?! La chance ! Ici, c’est fini car trop cher malheureusement pour la municipalité.
    On peut dire que je suis à moitié mère au foyer, travaillant sur 36 semaines seulement, et je trouve que c’est usant de les avoir sur le dos toutes les vacances scolaires. Du coup, j’ai cherché des solutions pour que tout le monde s’y retrouve. Résultat, je largue les 2 grandes à l’UCPA au ski cet hiver, le dernier étant trop petit pour skier. Restera à trouver une mamie pour s’occuper du petit et à moi les vacances, les vraies, celle où je peux lire un bon bouquin au coin du feu avec ma boisson chaude et mon plaid. Mère au foyer, ça ne me réussit pas du tout. Il me faut du temps pour moi mais aussi me sentir utile à la société, être indépendante financièrement et surtout du temps pour élever mes enfants et leur apprendre comment fonctionne le monde… en 24h par jour c’est compliqué !

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  11. Avant, je travaillais beaucoup et ne voyais mon fils que trop peu J’ai donc arrêté de travailler (aussi parce que ça ne se passait pas super bien avec mon employeur !). J’ai alors profité, profité et encore profité de ma vie de maman « au foyer » (mon fils va à la crèche) et surtout profité de voir grandir mon fils…un délice. A présent, j’aimerais de nouveau travailler, certainement différemment, avec des horaires différents. Le bonheur se trouve dans l’équilibre de tous les rôles de notre vie ❤

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    1. Quel joie cela a du être !. Je te souhaite de trouver le job qui permet de concilier à nouveau tous les rôles. Une chose est sûre, sacrifier les plus belles années de nos enfants pour une carrière, ça n’en vaudra jamais la peine, l’équilibre à trouver est la clé du bonheur 🙂

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  12. À la naissance de ma grande jai arrêté un boulot très prenant (soirées, samedi, dimanche et jours fériés) me disant que je chercherais quelque chose de plus compatible avec notre famille.
    Aujourd’hui j’ai les horaires, le 80%, mais pas l’envie. Mon job ne me plait pas et je m’y ennuie.
    Je reprend en Janvier à 100% dans une autre entreprise. Même secteur mais poste plus intéressant plus enrichissant.
    Je ne désespère pas de trouver l’équilibre et l’épanouissement.
    Moi qui étais si carriériste j’ai divisé salaire et temps de travail par 2 en prenant une nouvelle orientation. Sans doute pas pour toujours, mais tant que j’aurais des enfants petits. Et je dois avouer que ca me ravit

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    1. Pas facile de lâcher prise. Reduire son salaire, accepter de ne pas « avancer » aussi vite que les autres … Il m’a fallu un peu de temps pour penser différemment, pour comprendre que perdre un peu/beaucoup d’argent pour gagner en confort de vie, ça vaut le cou (Je suis à 80 %). Forcement, depuis toute petite on entend qu’il faut se battre, qu’il faut faire des études, des stages, parler plusieurs langues, être au top … et puis tout ralentir, tout freiner, voire parfois tout arrêter quand les enfants arrivent, c’est un grand bouleversement !
      Je te souhaite une bonne reprise dans ton nouveau job !

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      1. Je t’avoue que ca a été compliqué de lâcher prise au niveau du boulot. Mais la vie est ailleurs 😀
        J’ai aussi beaucoup de chance car mon homme et moi on forme (la plupart du temps) une équipe de choc, ma mère est toujours ok pour nous dépanner et notre nounou est juste 😍😍
        Bref le secret quand même cest d’être bien en accord avec ses choix et bien entourée pour bien les mener !

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  13. Pour mon fils ainé, je me suis mise à mi-temps. A la naissance de ma fille, j’ai pris un congé parental. Je suis donc mère au foyer depuis 18 mois…J’ai adoré la première année. Profiter de chaque première fois de ma fille, offrir à mon fils de juste 3 ans un rythme adapté pour son entrée à l’école…

    Mais voilà, être mère au foyer signifie aussi subir le poids du regard des autres. On devrait avoir une maison impec’ et des enfants parfaitement épanouis…C’est notre job après tout ! Mais on est aussi considéré comme « inutile à la société » comme j’ai pu le lire dans un commentaire ci-dessus. J’ai tenté tant bien que mal de coller à cette image de la mère au foyer qui parvient à s’occuper du linge et à maintenir les chambres bien rangées tout en profitant de ses enfants. Résultat, j’ai flirté avec le burn-out maternel. Le fantasme de la mère au foyer fait des ravages et le mépris qu’on a pour celles qui font ce choix est encore pire…

    Aujourd’hui j’ose assumer d’avoir fait le choix de m’arrêter pour m’occuper de mes deux jeunes enfants sans pour autant être une fée du logis. Et je pense être tout autant utile à la société en offrant à mes enfants un rythme qui leur correspond que si j’avais continuer à travailler comme avant. Bref, le plus important est de se respecter soi-même, ses envies, ses valeurs et son rythme…

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    1. Je crois que le pire n’est pas forcement le regard des autres (qui peut être blessant je suis d’accord, qu’on choisisse le foyer ou le bureau), mais le jugement qu’on peut s’imposer à soi-même. Moi j’ai du mal a lâcher sur le rangement de la maison par exemple. Parce que j’ai 4 enfants, et que je ne veux pas qu’on s’imagine que c’est trop et que je gère mal. En tout cas, tu as entièrement raison. Assumons de vouloir rester présente auprès de ses enfants, assumons de préférer avoir un job à l’extérieur. Assumons le choix qui nous rend heureux, 😉

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      1. C’est vraiment ça : bien habillés, bien suivis, maison bien rangée… afin que je n’ai pas à subir de commentaires désobligeants alors que personne ne penserait à le faire. Quelle pression! Mais je fais tout ça parce que j’aime le faire, j’avoue. Je ne suis pas une femme d’intérieur mais suis contente quand je ne travaille pas…

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    2. Je me suis mal exprimée dans mon commentaire, je voulais dire que quand je ne travaillais pas je souffrais de ressentir le sentiment de me sentir inutile à la société. En effet, j’ai été au chômage longtemps avant d’arriver à me trouver une nouvelle place dans le monde professionnel suite à la naissance de ma 1ere qui a tout bousculé et pour moi, en étant « jeune » prof, ce métier me permet de me sentir utile à la société en accompagnant les jeunes dans leurs apprentissages. Comme ça a été dit plusieurs fois, il faut vivre en accord avec soi même et accepter ses propres choix.

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  14. Difficile le grand écart du rythme que nous impose le boulot et de celui plus doux et tellement agréable de la vie de maman… Je pense à un 80% mais ça coince financièrement. Je trouve que depuis la reprise du boulot, j’ai l’impression de n’être pleinement nulle part, pas assez avec eux, plus à 100% au boulot. On apprend à concilier j’espère…

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    1. Tu es sure que financierement ça coincerai ? La Caf aide un peu et 2 places en creche de moins un jour par semaine, ça change aussi un peu la donne. Je te souhaite de trouver l’équilibre, et oui, on apprend a concilier même si certains jours sont plus difficiles que d’autres. Courage !

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  15. Je partage (encore une fois) à 100%
    A certains moments j’aimerais pouvoir passer plus de temps avec eux, et à d’autres pouvoir finir ce dossier urgent quitte à passer ma soirée au boulot…. mais en réalité je crois que l’équilibre parfait (dans toute son imperfection) je le tiens maintenant : un 90% qui me permet d’avoir mes mercredi après-midi, des horaires de sortie du travail sur lesquels je ne transige presque pas et des pauses déjeuner souvent studieuses 🙂

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    1. Pareil ici, je pars à 18.30 tous les soirs, jamais plus tard. Et quand j’ai vraiment trop de boulot, je m’arrange pour rester au bureau tard de temps en temps pour alléger la semaine, mais ça reste rare. Ma priorité est ma famille, je ne l’oublie jamais 😉

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  16. Je me retrouve complètement dans ce texte.
    J adore mon job et ai même parfois du mal à lâcher prise mais je suis tellement heureuse d être en congés parental à temps partiel (25 heures par semaine en 3 jours, j’ai tous mes mercredi et vendredi) pour pouvoir profiter de mes enfants et notamment du petit dernier.
    J’ai tout de même parfois l impression de ne pas leur consacrer assez de temps, de ne pas assez profiter d eux, le temps passe tellement vite.
    Je vis à cent à l heure avec 3 enfants, un travail avec des responsabilités, une grande maison à entretenir et toute la logistique à gérer (courses, rdv médecin et autres, les activités des enfants, les aller retour nounou école. Collège etc…) bref je ne pourrai pas m en sortir en travaillant plus, pour le moment en tous cas.
    Sinon je suis caro_bouv sur instagram.
    Continuez à tenir ce blog, j adore votre style

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    1. Merci de ce gentil message ! Les mercredis + les vendredis off, ça doit être vraiment bien, mais j’imagine que la quantité de travail sur 3 jours doit être difficile à caser ! Bravo d’arriver a tout faire, toujours motivant de lire le quotidien de working mums de familles nombreuses.
      A bientôt !

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  17. Je suis maman de 4 loustics, en congé depuis que je suis maman ou presque, je n’ai goûté que très peu à la vie de workingmum.
    Bientôt je vais pouvoir en manger tous les jours. Je prépare même une reconversion.
    J’ai hâte ! J’ai hâte ! Ne pas avoir le temps de mettre une machine, ou de faire des crêpes pour le goûter… J’avoue, je m’ennuie, même en étant maman puissance 4.
    J’ai été là pour leurs premiers pas, leurs premiers mots, premier câlin, bisou… C’était super, et surtout essentiel.
    Mais ce quotidien que tu dépeins me fait vraiment envie, le besoin de se construire en dehors de la troupe est assez important aussi, je pense.
    J’ai hâte de prendre aussi les absences aux réunions, le manque de câlins, et les gâteaux industriels!
    Merci pour ce blog, l’humour, l’émotion, j’adore te lire.

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