Petit guide pratique à l’usage des futurs parents de jumeaux

 

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Tu attends des jumeaux ! Et oui, pas de bol, c’est tombé sur toi.  UNE grossesse sur 100 (1,4% précisemment), et paf, c’est toi qui a tiré la queue du Mickey. Mais ne panique pas, je sais que tu vas très bien t’en sortir, et je peux même te le promettre, tu vas adorer ça… Aujourd’hui, je vais partager avec toi les petites choses que j’ai apprises sur le tas (de couches) et qui peut-être faciliteront un peu ton quotidien de parent de jumeaux. 

#LesGens

Les jumeaux aiguisent la curiosité de tous. Tu seras abordée systématiquement dans la rue au volant de ta poussette double, et plusieurs fois par jour, tu expliqueras que oui, ce sont des jumeaux, oui, ce sont des vrais, ou bien des faux, que oui, il en faut bien du courage… les plus curieux te demanderont s’il y en a dans la famille, les plus intrusifs si tu as eu recours à un traitement de fertilité.  Ne t’agace pas. Ça ne sert à rien, et je t’assure que les gens ne te veulent aucun mal. Souvent, derrière ces questions un peu insistantes, il y des histoires de filles qui n’arrivent pas à devenir mères, de grands-mères qui en ont élevé 8 dans des conditions difficiles,  de mères qui ont perdu un bébé in-utéro … parfois les remarques anodines ne le sont pas tant que ça et répondre avec un sourire ne coûte finalement pas grand chose, même si c’est 10 fois par jour. Sinon, la bonne idée est de se déplacer « incognito », avec une poussette simple et un porte-bébé. Le convoi, beaucoup plus discret attire ainsi moins les curieux.

#CongéParental

Attention au piège du congé parental. Effectivement, faire garder 2 bébés relève souvent de la mission impossible. Entre les frais de garde et les places disponibles en crèche ou chez les nounous, il est souvent tentant de prolonger son congé maternité pour s’occuper full time de ses jumeaux. Mais je le dis et je le répète, c’est TRÈS difficile de rester à la maison à temps plein avec 2 bébés. La solitude, le sentiment de tout gérer, la répétition des tâches au quotidien font parfois le lit de la grosse déprime. Alors pose toi les bonnes questions avant de faire ta demande de congé parental. En as-tu envie ? Pour combien de temps ? Penses-tu en avoir la force ? Je sais bien que parfois la marge de manœuvre est étroite et que l’idéal est évidemment de choisir son statut plutôt que de le subir, mais Maman (ou Papa) au bureau ou Maman (ou Papa) à la maison, réfléchis bien à la question.

#AlloDocteur

Le bébé malade sera ton quotidien les 2 premières années. Nez qui coule, otite, rhynite, bronchite, gastro, c’est la base. Inutile de prendre rendez-vous chez ton pédiatre dès que le thermomètre affiche 38, sinon, tu risques de passer plus de temps en salle d’attente que ma mère devant Danse avec les stars. L’important reste d’avoir un bon stock de Doliprane, de se faire un petit kit de secours pour les maladies les plus courantes, et de prendre son mal en patience. Je retiens 3 cas où la consultation reste inévitable : quand ton bébé est minuscule (nouveau-né, préma, petit poids), quand tu « sens » que ton bébé ne va pas bien, et quand les symptômes ne s’améliorent pas au bout de 24/48h. J’ajouterais un 4 ème motif de consultation : si tu es mega stressé (e) et que tu as besoin de voir un ORL dès que ton bébé toussote un peu, vas y, consulte. Inutile de rester des heures avec ton angoisse et va vite récupérer cette ordonnance de sirop pour la toux.

#KillMe

Tu vas les adorer tes bébés, ils sont tellement choux … mais il arrivera aussi que tu les détestes. Tu leur en voudras de se réveiller toutes les 2 heures chacun leur tour, tu leur en voudras de pleurer si fort et si souvent, tu leur en voudras de ne pas te laisser une minute seule au téléphone, une SEULE minute, même ça, c’est trop demander ?!? Oui, ça arrivera, mais ne t’en veux pas. La culpabilité n’a jamais été la solution. Quand ils sont trop pénibles, j’essaie de me souvenir qu’ils n’ont pas choisi d’arriver par 2, qu’ils n’y sont pour rien, et que même s’ils ont renversé 4 fois leur verre de jus de pommes, ça n’est finalement que 2 fois par enfant.

#FAQ

En plus de toutes les interrogations que tu auras sur la meilleure façon de les aider à grandir, tu te poseras tout un tas de questions spécifiques à la géméllité. Est-ce que je peux les habiller pareil ? Est ce que c’est mieux de les mettre dans la même classe ? Est ce que c’est vrai qu’il ne faut pas les appeler « les jumeaux » ? Est-ce que je ne les compare pas trop ? …. Je n’ai aucune réponse à t’apporter, tu fais ce que TU VEUX, et quand tes enfants seront un peu plus grands, écoute les, tout simplement.

#Frustration

Tu connaitras la frustration. Souvent. La gémellité casse le mythe de la maman louve, celle qui porte son bébé H24 en le regardant dans les yeux, celle qui passe les premières semaines en fusion totale avec son nouveau-né. Avec des jumeaux, c’est plus compliqué. Il faudra choisir entre donner à manger d’abord à celui qui pleure le plus fort, ou à celui qui attend depuis plus longtemps, entre changer d’abord celui qui a un érythème fessier, ou  celui qui patauge dans 5 litres de pipi, entre serrer fort dans ses bras celui à qui on fait le vaccin ou rassurer l’autre qui panique … Ce sentiment de devoir se couper en deux, tu le connaitras souvent. Alors tu feras des choix, des ajustements, des petites concessions. Peut-être que tu ne feras pas de petits pots maison, peut-être que tu ne donneras pas de bain tous les soirs, peut-être que tu leur caleras le bib du matin avec un oreiller, alors que toi, dans l’idéal, tu aurais aimé les allaiter. C’est pas grave. Et n’oublie pas que la gémellité, (et la maternité d’ailleurs), c’est apprendre à accepter que tout ne se passe pas comme tu l’avais imaginé.

#Shopping

Ne te laisse pas séduire par toute la puériculture disponible. Avec des jumeaux, le mètre carré disponible dans l’appartement est trop précieux pour que tu l’encombres avec une balancelle qui fait du bruit, un tapis d’éveil qui fait pouet-pouet et tout un tas d’autres objets dont on peut se passer. Pareil avec les vêtements, les biberons, les jouets … Ne double pas les achats systématiquement parce qu’ils sont deux.

#TimeFlies

Enfin, n’oublie pas de profiter de chaque jour. Tous les parents reconnaissent que la petite enfance, ça passe trop vite. Pour les parents de jumeaux, ça passe ENCORE plus vite. Dès que tu quitteras la maternité avec tes jumeaux dans les bras, c’est vrai, tu auras souvent la tête sous l’eau. Mais pense toujours à la relever de temps en temps, et respire un peu. Pense à t’arrêter, juste quelques instants, pour regarder tes bébés. Ils sont ta plus grande fierté. Et je sais que tout comme moi, durant ces instants-là, tu mesureras l’incroyable chance que sur UNE grossesse sur 100, ce soit tombé sur toi …

 

 

 

61 commentaires sur “Petit guide pratique à l’usage des futurs parents de jumeaux

  1. Beau témoignage ! Je me retrouve totalement en tant que maman de 4 enfants dont des jumeaux (arrivées en dernier hi hi hi!). Il y a des moments difficiles, mais on peut être fières de faire partie de ces 1,4% de parents de jujus qui assurent !

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  2. Merci beaucoup pour cet article! Je m’y retrouve beaucoup… tant dans les doutes et les frustrations que dans l’immense bonheur que c’est d’avoir des multiples, surtout après un long parcours pma (qui rajoute une couche énorme de culpabilité en cas de craquage….). C’est une expérience unique. (Parfois très) Difficile mais unique.
    😘

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  3. Un excellent article, vraiment! Ça donne pratiquement envie d’avoir des jumeaux ou jumelles…mais j’ai un Loulou alors un 2eme serait bienvenue par contre 3, je ne sais pas si je serais assez courageuse! Tu dois avoir une force par la suite…😊

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  4. Merci pour ce beau témoignage dans lequel je me retrouve beaucoup. Sauf que j’ai choisi et j’en suis très heureuse d’élever mes jumeaux jusqu’à leur 3 ans. J’adore énormément de moments et je déteste certains autres. Oui il y a des jours où je ne peux plus les voir mais ça ne dure jamais longtemps. Et honnêtement, heureusement que je ne travaillais pas car je me suis levée entre 10 et 15 fois par nuit pendant 20 mois… 😉
    Maintenant ce n’est plus qu’une fois de temps en temps et ça change la vie et la vision de la gemelité! On est ravis de les avoir, on mesure notre grande chance, mais on n’a cependant plus le courage d’avoir un autre enfant après 😁. Je n’ai pas eu cette impression de pas assez profiter, car sachant que ça passait vite, je crois que j’ai pris une bouffée de bonheur maternel à chaque occasion possible. Merci pour ton blog que je mis tjrs avec plaisir. Je rêvais d’avoir 4 enfants, je suis très heureuse avec deux, même si au fond je crois bien que j’y replongerai (pas maintenant hein 😉) si les jumeaux n’avaient pas vacciné à vie mon mari ! 😂

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  5. Il est chouette ton billet ! Il devrait rassurer plus d’une maman ou future maman de jumeaux… Cela ne doit pas être tous les jours faciles mais il doit y avoir des moments uniques tout de même…

    Beaucoup de lâcher prise et de recul dans tes mots en tout cas !

    Virginie

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  6. Hum, malgré tout ce que tu dis, les parents de jumeaux restent pour moi des warriors, même s’ils ne l’ont pas choisi ! Par contre, j’ai tiqué quand tu as raconté que des gens t’avaient demandé si tu étais passée par la case PMA. Sérieusement ?! J’ai halluciné !!

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  7. Très beau témoignage, mes jumeaux ont 5 mois et je me retrouve dans beaucoup de points. Ils sont plutôt faciles à vivre, ils font leur nuit et pleurent peu, donc on est loin de l’image qu’en ont les gens qui me disent quotidiennement « bon courage, ca ne doit pas être facile ».
    Pour autant j’ai du mal à me dire que c’est une chance.. Je suis fière de les voir grandir en pleine forme mais la prématurité (légère), la logistique et le manque d’instants cocooning font que j’ai de très loin préféré les 1ers mois de mon ainée.
    Je suppose que les avantages de la gémélité viennent plus tard, quand on observe un lien fort se tisser entre eux et qu’on les voit grandir à deux. Pour le moment j’ai l’impression d’avoir 2 fois 1 bébé, je pense que voir un duo sera beaucoup plus touchant 🙂

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  8. Avoir des jumeaux était mon angoisse. Dans la famille nous en avons beaucoup et mon arrière a eu par exemple 3 grossesse et 3 fois des jumeaux. Et puis l’expérience de mon frère et ma sœur qui sont jumeaux ne m’a pas convaincue du tout^^
    Pourtant en te lisant je me dis que finalement ça peut-être une très belle expérience et qu’après tout pourquoi pas ? Alors si jamais j’attends des jumeaux lors d’une prochaine grossesse, je reviendrais lire ton article pour me donner du baume au cœur.
    PS : le coup de la poussette simple + porte bébé est une idée de génie !! C’est tellement bien que je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé avant ! 😉

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  9. Aah sacré Mickey, je ne comprends toujours pas aujourd’hui, nous nous réjouissons tous les jours de cette chance inouïe que nous avons avec nos 4 diablotins. Les plus difficiles à gérer pour nous, sont les deux garçons (6 et 4 ans) et particulièrement celui de 4 qui ne fait que des bêtises et adore pousser sa maman à bout. C’est un jusque-boutiste… super, pourvu qu’il l’adapte pour ses études plus tard! Les filles à côté, 17 mois 1/2 maintenant me paraissent si faciles. J’ai beaucoup ri en lisant certaines évidences pour nous parents de jumeaux… les petits détails pratiques qui font pleurer parfois au quotidien, mais rire avec beaucoup de recul et d’auto-dérision.

    Notre vie est très rock ‘n roll et dès que nous mettons le pas dehors à 6, c’est comme si le zoo débarquait. Perso les jumeaux/jumelles est quelque chose que je ne connaissais pas, et n’imaginais même pas un jour connaître.
    Je découvre avec beaucoup de simplicité au quotidien, sans aucune appréhension et surtout surtout sans les 20.000 théories habituelles. Du bon sens, un peu de temps pour chacun, et le reste on verra ce qui est possible ou non. Les belles théories hein…

    Je me dis souvent qui si on échangeait de vie avec les autres, çà en calmerait plus d’un(e).
    Dans les deux sens du terme.

    Le passage de 2 à 4 enfants, à certes chamboulé pas mal, mais cela reste pour moi de l’ordre du « pragmatique » et de l’organisationnel ». Finalement, le cap du 1er enfant passé, les maladies, les petits bobos, la gestion du quotidien, c’est chaque fois un nouveau réglage en essayant de garder un équilibre entre tous.
    Parfois les dents grincent, mais elles ne grinceraient pas moins avec 1 ou 2 enfants, j’en reste convaincue.

    Donc 4 enfants c’est un bonus, du pur bonheur que l’on chéri comme un grand trésor.
    Avec un cerveau en ébullition, pour toujours chercher des solutions en cas de problème.

    Bon ok je vous épargne les crises d’hystérie et les cheveux qui se dressent sur mon crâne, ma règle d’or est devenue: je fais de mon mieux, et tant pis si …
    J’aimerais ne plus exploser, ni crier… mais entre mon travail à mi-temps et les 4 loustics à gérer de 15h30 à 20h30 seule avant que papa ne rentre… c’est pour le moins parfois difficile de rester Zen, cool et une maman douce et câlin ….

    C’est notre vie, colorée et bien remplie, avec des surprises, des mini-catastrophes, des larmes et des fou-rires et beaucoup de joie.

    Après 7 ans de pampers, je ne serai pas mécontente de passer à autre chose, mais quand je les vois faire les 1ers petits pas, j’ai tout de même un gros pincement au coeur de voir mes petits bébés devenir des grandes…

    Oui il y a des tonnes de fatigue… mais quelle saine fatigue… je ne l’échangerais plus pour rien au monde. Et même si parfois on se place en retrait pour eux, c’est avec plaisir que je le fais. On adaptera toujours un peu pour ne pas étouffer.

    Comparé aux autres nous sommes hors norme, notre quotidien est intense, quand j’entends les problèmes des autres parents avec moins d’enfants, finalement il y a beaucoup de choses en commun.

    Et les jumeaux c’est un peu la cerise sur le gâteau.
    Le petit plus, rien qu’à nous… Devenu évident pour nous, bluffant pour les autres…

    Vous allez rire, mais souvent j’oublie qu’elles sont jumelles en quelque sorte, car elles sont si différentes, même pour des vraies…. c’est le regard des autres qui me le rappelle.

    Merci pour cette bouffée d’oxygène qui m’a bien fait sourire

    Aimé par 2 personnes

  10. J’ai adoré cet article, si bien tourné, comme à ton habitude. Et tes conclusions sont toujours extras! Et bravo pour ta Une! (tu vois que t’es toujours une re-sta chez HC!)

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  11. Tu m’as tué avec ton « Et oui, pas de bol, c’est tombé sur toi. UNE grossesse sur 100 (1,4% précisemment) » ^^ Ce « pas de bol », je m’en veux tellement mais j’y ai tout de suite pensé quand on m’a annoncé des jumeaux…

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  12. Je suis en plein dedans….une grande de 4 ans, une moyenne de 2 ans et demi et des jumeaux de 7 mois. Congé parental qui se transforme effectivement en « prison dorée » car mes sorties se résument aux nombreux aller-retour pour l’école et c’est tout…..tout ce que tu écris c’est exactement ce que je ressens et la solitude en attendant papa des fois jusqu’à 20h30 c’est très pesant. Mais bon il y a des moments avec et des moments sans heureusement l’amour est (je pense) la clé du succès !

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  13. Super article ! Je suis enceinte de jumelles ( première grossesse ) !au départ ce fut un petit choc d’apprendre cette double nouvelle mais au fur à mesure que la grossesse avance on prends conscience de tout le bonheur et l’amour en double à venir ( et les cernes aussi ^) !

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  14. Ton blog me fait du bien (égoïste la fille), je me sens moins seule et ça me permet de prendre un peu de recul parfois car la tête est souvent sous l’eau oui ! Mais avec 3 qui viennent de souffler leur première bougie!

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  15. Merci merci pour cet article.
    Mes jumeaux ont un mois. J’ai un garçon de 2 ans et demi. Je galère un peu et je commençais à culpabiliser. Et grâce à ces mots lus entre deux biberons, je souris. C’est vrai que ça va passer vite. La galère aussi va passer vite….
    Encore merci

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  16. Je découvre votre blog, et je viens de lire cet article qui m’a tiré les larmettes ! mes twins ont 3 ans dans 15 jours et je viens de lire dans vos mots mes trois dernières années de vie….. merci !

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  17. J’avais déjà lu cet article, j’y reviens avec le recul.
    Déjà, MERCI pour la déculpabilisation ! Mes jumeaux ont 2 ans et 4 mois et ça fait juste quelque temps que je sors de cette période intensive.
    Cela va faire un an que mon jumeau n°2 (qui est aussi mon 4eme enfant) a été diagnostiqué TSA (trouble du spectre autistique) comme mon aîné de 7 ans. Il est pris en charge, on a une chance énorme, on a gagné deux ans sur le protocole habituel. Alors c’est léger comme TSA mais quand même…
    C’est toujours un plaisir de te lire, un peu de fraîcheur parmi cette mode des mamans parfaites et des Marie-Jeannette 🙂

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    1. Comme toujours, les aînés montrent la voie au parents et les cadets en bénéficient. Vraiment chouette pour la prise en charge précoce ! Est ce que ton grand bénéficie aussi de tous les soins nécessaires ? Je te souhaite évidemment du courage pour gérer tout l’administratif inhérent à la maladie, et des apéros pour oublier un peu que les journées avec 4 enfants dont des petits jumeaux sont parfois intenses 😉
      A bientôt !

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  18. Merci !
    Oui mon grand bénéficie des mêmes soins. Mon petit dernier a pris sa place dans le service qu’il a fréquenté pendant près de 5 ans en hôpital de jour. Mon grand est maintenant pris en charge dans une autre structure.
    A bientôt également !

    Aimé par 1 personne

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