Pourquoi je suis féministe, et que ça n’est pas un gros mot

Capture d’écran 2018-02-12 à 11.28.24.png

Petit billet engagé aujourd’hui, parce qu’on est le 8 mars et qu’il nous faut encore en 2018 une journée dite « du droit des femmes » pour être écoutées. « Oh, mais moi, je m’en fous un peu de tout ça,  je ne suis pas féministe » m’a dit un jour une voisine. Whaaaat ? À-t’on le droit de ne pas être féministe ? Je ne le pense pas, et voici pourquoi :

 

 

Parce que la presse féminine

continue de m’expliquer comment bien manger, bien maigrir, bien vieillir, bien m’habiller et bien me maquiller, pour être « acceptable » aux yeux de la société.

Parce que certain.es journalistes

continuent de parler de crimes passionnels, de drame de la séparation ou de drame familial pour parler de meurtres de femmes, et que je ne le supporte plus. Pour rappel, une femme meurt tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Je ne vois aucune passion là-dedans, je ne vois que de la violence, de la terreur et de la souffrance. Sur le sujet, je vous conseille vivement d’aller voir le film « Jusqu’à la garde ». Attention quand même, ce film d’une justesse chirurgicale retourne fortement les tripes.

Parce que les femmes sont toujours moins nombreuses

dans les sphères décisionnaires … politique, économie, sciences … quand est-ce qu’on le percera enfin ce plafond de verre ?

Parce que je me sens coupable

de partir la première du bureau, puis coupable d’arriver la dernière à l’école, puis coupable d’avoir encore oublié le carnet de santé, puis coupable encore parce que ce soir j’ai pas envie, je suis fatiguée.

Parce qu’à poste équivalent,

je gagne 9 % de moins que mon voisin.

Parce que même si la parole se libère doucement,

elle dérange encore beaucoup.  D’ailleurs, elle ne l’a pas un peu cherché ? et elle n’avait qu’à pas … faire un jogging, mettre une jupe, prendre le train aussi tard, se garer dans le parking souterrain … à décliner à l’envie. Et d’ailleurs, c’est vrai au moins ce qu’elle raconte ?

Parce que tout le monde savait,

mais que tout le monde se tait.

Parce que j’ai 2 petites filles,

et que je flippe déjà des premières fois où elles voudront sortir s’amuser.

Parce que j’ai 2 petits garçons,

et que je me sens obligée de leur répéter que non, ça veut dire non, sans exception.

Parce que la femme qui parle

on ne l’entend pas toujours, mais celle qui l’ouvre un peu fort sera perçue comme hystérique. De l’homme au contraire, on louera l’autorité et le charisme.

Parce que la « bonne » mère

reste celle qui fait passer le bien-être de toute sa famille avant le sien, et que même si l’intention est belle, la pression exercée par cette image intériorisée de mère sacrificielle peut faire des ravages.

Parce qu’il n’y a que 2 filles

dans le club de foot de mon fils.

Parce que je continue

de voir plus de mamans devant l’école, aux sorties scolaires et à la kermesse de fin d’année.

Parce qu’être féministe

ne signifie pas qu’on va se mettre à pisser seins nus dans les bénitiers.

Parce qu’être féministe,

ça veut dire être vigilant.e, ça veut dire emprunter le chemin tracé depuis quelques dizaines d’années, et rester concentré.e pour continuer d’avancer.

Parce que le combat n’est pas encore terminé.

Parce que ça n’est pas trop demander, que de souhaiter l’égalité.

86 commentaires sur “Pourquoi je suis féministe, et que ça n’est pas un gros mot

  1. Ou la. Il va falloir peut être que je revienne un peu plus tard pour prendre le temps de t écrire mais franchement je crois que je ne suis pas féministe. En tout cas je ne prône pas l égalité des sexes. Nous sommes différents. C’est le constat de base. La nature m’a quasiment faite à l’opposé des hommes. Le physique. Les instincts. La philosophie. Les besoins. Les envies. La façon de s exprimer. Les émotions et sentiments. Tout est différent. Pourquoi dire qu’on est égaux ????
    Alors oui bien sûr je suis à fond pour l’homme moderne : on doit pousser les hommes à prendre leur rôle de père moderne, l’homme doit aider sa femme dans les tâches ménagères surtout si elle travaille également parce qu’à un moment faut pas être con elle peut pas tout faire non plus. Bien sûr que la femme a le droit de travailler voter choisir sa vie etc… MAIS
    Je trouve ça pas si anormal qu’une femme gagne un peu moins puisque faut l avouer on s arrête pr les congés mat, on part plus tôt pour gérer les enfants et s’ils sont malades c’est nous que l école appelle, … c’est énervant et perso dans le consulting l’écart est encore plus grand et pour le coup c’est pas justifié !

    En fait je pense qu’à un moment la femme était trop soumise à l homme et c’est extraordinaire ce qu’elles ont fait pour que ça change mais maintenant j’ai le sentiment qu’on tombe dans l effet inverse. On se retrouve en difficulté à devoir gérer à la perfection trois vie en une : bureau. Mère. Femme et accessoirement chercher aussi à vivre pour soi. C’est impossible. Et c est cette recherche de l’égalité qui a mon avis est la cause de cette surenchère qui nous rend insatisfaite de nous meme. Frustrée de pas avoir assez de temps. Exigeante avec nous meme et les autres …

    Bref moi je dis l égalité ? Non impossible et pas forcément souhaitable en revanche une juste répartition , intelligente et qui va dans le sens du bien être de chacun en fonction de ses limites.

    Je sais pas si à l écrit et à cette heure ci, encore au lit, j’ai retranscrit ce que je pense car il faudrait un long débat pour le faire correctement mais voilà à Des moments je me dis que l égalité c’est juste trop fatiguant

    J’aime

    1. Comme tu le dis… Difficile de s’exprimer en un petit texte… Et je ne suis pas d’accord avec toi 123petitchat. L’égalité de traitement ne signifie pas que nous sommes les mêmes.

      Avec ce raisonnement il ne pourrait y avoir d’égalité entre aucun être humain. Bah oui, nous sommes tous différents, tant au niveau du physique, de l’instinct, de la philosophie, des besoins et des envies. Alors quoi?! Tu trouverais normal que Paul soit moins bien traité que Pierre parce qu’il est différent?
      C’est vrai que, hommes et femmes sont différents, au moins physiquement. Personne ne peut le nier. Mais pour le reste, c’est surtout une construction sociale.

      Et c’est cela que nous devons détricoter afin que nos filles puissent être précisément ce qu’elles désirent sans que personne ne vienne leur dire qu’elle valent moins que leur homologue masculin sous prétexte que ce sont elles qui enfantent.

      Aimé par 5 personnes

      1. Il ne faut pas se leurrer pierre et Paul ne seront pas non plus traités de façon égale. Il n’y a pas que le sexe qui influence les inégalités. Mais la recherche de l’égalité absolue est elle une bonne quête ?
        Après j’ai du mal avec le « moins bien traité » que tu exprimes. Dans ma réflexion je ne considérais pas le côté « moins bien » juste le « différend »… si on parle « moins bien traité » alors je suis d’accord avec toi.
        Par exemple si j évolue moins vite en entreprise que mon homologue masculin mais que je peux prendre un 4/5 eme ou que je peux partir plus tôt si enfant malade etc… alors je trouve ça « juste » même si je produis autant que l’homme au final. Je ne cautionne bien sur pas les règles du jeu défavorisantes pour la femme mais en revanche je trouve ça super pertinent qu’on ne suive pas les mêmes règles du jeu.
        Même ramèné tout simplement a l échelle de notre foyer on ne gère pas avec parfaite égalité nos enfants car ils sont différents : on demande souvent au meme de l aide, c’est souvent le même qu’on câline plus car il est en demande, le même avec qui on est plus exigent à l’école car on sait qu’il peut faire mieux même s’il a 12 de moyenne comme son frère, le même qu’on protège plus parce qu’on le sent plus faible etc … et je trouve ça bien. Je ne cautionne pas le favoritisme mais je trouve ça top de savoir s adapter à chacun et ne pas agir en robot tous pareil/égalité absolue.

        Ce que je trouve génial dans le féminisme c’est de donner le choix à la femme de sa vie. Heureusement que L’époque où seul femme au foyer était le choix de vie de la femme est derrière nous (ou presque) mais je pense qu’on ne peut pas être bon partout que se disperser c’est compliqué on y perd du temps de l énergie de l efficacité. Et je ressens souvent l égalité homme femme comme ça. On doit tout faire « à moitié » car monsieur aide bien sûr dans le nouveau schéma. Mais si on fait partie des femmes qui mere à mi-temps businesswoman a mi temps etc… et bien la société dans son combat pour le féminisme ne nous laisse parfois (souvent) plus le choix.
        Cercle pervers?!?! Je me pose la question souvent quand je rentre épuisée après 10h de bureau que je dois gérer en un temps éclair les enfants meme si c’est avec l’aide de l’homme pour espérer après avoir ensuite fait des lessives les cartables du lendemain etc pouvoir prendre un peu de temps pour moi.

        En même temps il y aurait déjà beaucoup à débattre sur la définition de féminisme parce que c’est pas évident comme concept et c est pas sûr qu’on pense tout exactement à la même chose. 🙂

        Aimé par 2 personnes

    2. Oui femmes et hommes sont et seront toujours différents, c’est très bien, c’est ok, c’est tant mieux !
      Mais dans mon boulot, non je ne pars pas plus tôt pour gérer les enfants ! Et la crèche a déjà appeler mon mari plutôt que moi quand ma fille etait malade (allelouia, j’adore sa directirce !!). Pour autant je suis toujours payée moins et onne me propose pas de responsabilités comme à mes collègues hommes. Donc oui il y a embrouille !!!!!!

      Je te rejoins sur la definition d’égalité : je ne veux pas FAIRE les mêmes choses que les hommes, je veux qu’on me laisse la possibilité de de le faire ou non, pouvoir CHOISIR !

      Bon, j’avoue c’est très difficile d’écrire sur ce thème !!

      Bises à toutes, girlpower toussa toussa 😉

      Aimé par 2 personnes

      1. Ouh là la… j’ai plein, plein de choses à dire ^^…

        D’abord. Je suis d’accord qu’il existe des différences de traitements entre Pierre et Paul (pour continuer la comparaison) mais ce n’est pas pour ça que c’est normal et qu’il ne faut pas se battre pour que cela change, non?

        Ensuite, je n’aime pas trop l’idée de dire qu’un homme doit « aider » sa femme. Ce n’est pas un assistant des tâches ménagères qui incomberaient de base aux femmes… C’est un associé, un partenaire, et, même si il n’y a pas d’égalité il doit y avoir un partage qui convient aux deux. Ce n’est malheureusement pas souvent le cas.

        Pour moi, tout peut être résumé en une seule phrase :

        Laisser aux femmes la possibilité d’avoir le choix.

        Et pour cela il faut, je le crois vraiment, l’égalité de traitement, tant sur le plan sociale, juridique que salariale.

        C’est vrai que c’est un débat compliqué et qu’il est difficile d’écrire précisément ce que l’on pense, mais tant que c’est débattu dans le respect c’est enrichissant, non?^^

        Aimé par 2 personnes

      2. Voilà, y’a embrouille, et on ne peut plus continuer a dire merci en baissant la tête ! Choisir, le maitre-mot de l’équation. Mère au travail ou à la maison, ma vie, MON choix, et pas un choix par défaut ou pour arranger tout le monde !

        J’aime

    3. Génial, cela résume entièrement ma pensée, sans doute mieux exprimé que ce que j’aurais pu le faire. Pour moi pareil, l’égalité homme femme est inutile voire absurde car trop différents.

      Mais qu’entend-on par égalité?
      Peut-être devrait-on dire une égalité de traitement, de regard tant envers l’homme que la femme. çà changerait beaucoup.

      Un homme dit au foyer est tout autant broyé par le jugement, un homme battu aussi, bref…
      ils sont minoritaires, alors on n’y pense même pas.

      Certes nous vivons dans un société dirigée par et pour des hommes, où la place de la femme est parfois bien difficile, mais je n’aime pas du tout le terme de « égal » de l’homme. Et les autres minorités alors?

      Simplement parce que pour moi la femme est bien plus forte, polyvalente et complète qu’un homme (je suis pire que les féministes).

      La seule différence, c’est la reconnaissance de la société envers elle. L’homme est tout aussi méritant, les deux se complètent et se nécessitent.

      Le traitement de l’un ou de l’autre est parfois bien rétrograde et limité.

      Le terme féministe a pour moi aussi une conotation devenue négative et souvent moquée. Alors non, je n’aime pas ce terme, non je n’aime pas le terme égalité.

      Nous ne vivons pas dans une société égalitaire, mais bien une société pyramiédale et donc les jugements et les raccourcis vont souvent de paire. C’est dommage…

      mais je ne serai jamais une féministe je crois. J’aime trop nos différences…. par contre je combatterai de la même manière qu’elle la bêtise humaine, les agressions, qu’elles que soient les, injustices, etc etc.

      Un homme sans une femme n’est rien.
      Mais une femme sans un homme parfois aussi.
      Et que doivent dire les autres couples d’hommes/ femmes lesbiens qui subissent bien plus encore de discriminations?
      C’est quoi l’égalité homme femme?

      Toute notre image de la société serait à revoir… je me le dis souvent quand il faut expliquer ce que voit / découvre un enfant en bas âge avec des questions simples…
      où nous adultes manquons parfois aussi de réponses simples….

      Aimé par 1 personne

      1. Mais être féministe ne veut pas dire nier les différences entre un homme et une femme, c’est juste être vigilant pour que l’on aie TOUS les mêmes possibilités et les mêmes choix. Ça ne signifie pas qu’on aurait alors tous la même chose que le voisin, mais qu’on pourrait, si on le souhaitait !

        J’aime

    4. « Nous sommes différents » ah bah ça, c’est sûr, je suis TRES différente de toi : je crois en l’égalité des sexes, j’ai envie de faire carrière et j’ai pas envie d’avoir des enfants. Je suis donc plus proche de certains hommes évolués que de toi. CQFD.
      « Je trouve ça pas si anormal qu’une femme gagne un peu moins puisque faut l avouer on s arrête pr les congés mat » Oui, mais les hommes, il faut bien l’avouer, sont plus sujets au cancer que les femmes alors bon, on les paie moins et on les fait plus cotiser à la sécu? Ou alors, juste les hommes qui fument (risque encore plus élevé)?
      « dans le consulting l’écart est encore plus grand et pour le coup c’est pas justifié ! » hum, et c’est quoi donc le niveau d’injustice justifié : 4%?6%13%

      Aimé par 1 personne

  2. Amen…
    Le pire c’est quand on doit se battre pour certaines choses que tu évoques, je pense en particulier au mythe de la bonne mère ou à la tenue qu’on doit porter ou pas pour ne pas se faire agresser, ça m’atterre et le chemin vers l’égalité n’en est je trouve qu’encore plus tortueux

    J’aime

  3. Ce qui me gêne le plus, c’est de devoir toujours prouver que l’on peut le faire. Je trouve difficile de trouver une place pour soi, mais encore plus de se justifier tout le temps. Je ne sais pas si c’est être féministe ou pas. Je n’ai jamais creusé la définition, dans ma vie de tous les jours je n’en ai pas besoin. Mais je m’interroge beaucoup ce que l’on transmet à nos enfants sciement ou inconsciement, et de l’image que la société continue de véhiculer.
    La pression est partout : chez la femme qui doit travailler et gérer sa maison et sa famille, toujours être forte ne jamais faiblir pour montrer qu’elle est capable. Mais chez l’homme aussi, lui que la société ne lui permet pas se pleindre, de montrer ses faiblesses, de prendre un conger parental sans un regard réprobateur de l’entourage et de la société.
    Trouver un juste milieu, un équilibre pour que chacun et chacune s’y retrouve.
    Et sinon je suis d’accord avec ce que tu dis.

    J’aime

  4. Terriblement bien résumé! Parce qu’être féministe ce n’est pas que monter au créneau de grandes causes « visibles » à coup d’actions ou de mots chocs ; mais que c’est aussi savoir inlassablement, au quotidien, combattre des mentalités, des attitudes et des paroles encore et toujours inégales. La bataille est en chacun(e) de nous, et en tant que mères, dans ce que l’on montre et transmet. Et qu’au final, ce sont toutes ces petites « broutilles » qui font avancer les choses, autant si ce n’est plus que ce féminisme « offensif » auquel on s’arrête bien souvent…

    J’aime

  5. Amen !! Je ne supporte plus de lire :  » je ne suis pas féministe mais… » comme si c’était une insulte ! Et on parle d’égalité des droits !!! Pas d’égalité tout court. Je pense que si on transposait le débat sur une autre différence entre les humains (couleur, religion, âge…) on se rendrait compte de l’aberation de certains propos. Je ne suis certaine d’être clair… en tout cas ton article est parfait as usual

    J’aime

  6. Pour moi c’est une évidence d’être féministe (c’est à dire de réclamer l’égalité des droits H/F). Je ne vois pas du tout ça comme un combat mais vraiment comme une façon d’être, de vivre. Parfois j’oublie juste que ce n’est pas évident pour tout le monde!
    Mais je suis optimiste, je trouve déjà énorme le chemin parcouru. Quand je vois ma vie par rapport à celle de ma mère. Quand je vois mes collègues de bureau ne plus faire de blagues sexistes cette année sur le 8 mars. Quand je vois ce précieux docu de France 2 sur le consentement. Quand je rentre du boulot un mercredi soir sur 2 et que je trouve mon mari rincé après sa journée avec les enfants (huhu!).
    Bref hommes et femmes ensemble, continuons ce long chemin!

    J’aime

    1. Une façon de vivre pour les plus chanceuses, un combat pour les victimes … Moi aussi je suis plutôt optimiste sur l’avancée du chemin, nous au moins, on ne partait pas de rien ! Et il faut absolument que je trouve le temps de regarder le documentaire de France 2 !!!

      J’aime

  7. Ah, j’ai mis du temps à me dire « mais en fait je suis féministe bordel, et non, ce n’est pas un gros mot ! » (et tu te doute bien que pour ce qui est de pisser sein nu dans un bénitier, c’est pas trop trop mon genre ahhahahhahaha !!)
    Trop bien dit, trop bien écrit, merci, je me servirait de ton billet chaque fois qu’on me fera comprendre que bon, hein, ouiiiii on peu vouloir plus d’égalité, mais pas trop fort et que bon, quand même, as tu besoin de te dire féministe pour ça ? non parceque féministe c’est un peu vulgaire, ça a des relents de chienne de garde pas lavée pas épilée quand même….

    Il y a autant de féminisme possible que de femmes (et d’hommes), mais nous nous devons toutes d’être féministes 🙂

    J’aime

  8. Merci beaucoup pour cet article! Je trouve malheureusement qu’on aborde trop peu la thématique féministe dans la blogosphère, alors que c’est un sujet qui concerne tout le monde – d’autant plus qu’il y a une majorité écrasante de femmes parmi les lecteurs et les blogueurs.

    J’aime

      1. Je suis désolée mais la thématique féministe est abordée sur les blogs, régulièrement. Malheureusement, je dirais que les articles abordant les diverses thématiques du féminisme ne sont pas forcément mis en avant, à moins que l’on soit autour du 8 mars (le 7 ou le 9, à peu près) ou que l’article suive une actualité bien précise …

        Sinon, je n’ai rien à ajouter à cet article qui résume, à mon sens, très bien ce que veut dire être féministe.

        Aimé par 1 personne

  9. Super article ! Moi aussi j’ai une fille et à chaque fait divers, j’ai peur un peu plus pour elle, et aussi un fils auquel je dis tous les jours que non veut dire non, qu’être fort ne veut pas dire écraser, etc.

    J’aime

  10. Merci pour cet article, si bien écrit – comme d’habitude !
    Pourquoi est-ce toujours la mère que la crèche / école appelle en premier ? Pourquoi est-ce ancré que la mère se met à 80% et que le père peut partir longtemps en déplacement ?
    S’il s’agit de choix, évidemment, je n’ai rien à y redire. En revanche, si la mère ou le père le vit comme une contrainte, il y a un problème. Et j’ai l’impression qu’on retrouve davantage le problème que le libre choix. Pour ma part, je me sens féministe depuis que je suis gamine. Tranquillement et sans excès ni fanfaronnade mais féministe quand même. Parce qu’il n’est pas normal qu’un père se prenne des réflexions de la part de ses collègues parce qu’il part plus tôt pour aller chercher ses enfants à l’école ou qu’une femme se voit refuser un poste parce qu’elle va peut-être bientôt être enceinte.

    J’aime

    1. Peut-être que la mère « choisit » le 80 % parce qu’elle gagne moins que le papa, donc le foyer est moins perdant. Et c’est le serpent qui se mord la queue, parce que le temps partiel signifie moins d’avancement, moins d’opportunité, et un écart salarial qui se creuse …

      Aimé par 2 personnes

  11. Je vous adore. Vous voulez pas être ma pote ? Nan je deconne mais si j’habitais Paname je vous aurait déjà proposé un café avec vos loulous (les quatre évidemment !). Continuez vous nous faites un bien fou….

    J’aime

  12. Sur le crime passionnel je nuancerais en disant que la passion ce n’est pas forcément l’amour (ça peut être la colère) et que ce n’est pas que pour le meurtre d’une femme par son conjoint, ça peut être celui d’un enfant par sa mère ! C’est différencier le meurtre d’émotion du meurtre de sang-froid ! Ce qui pèse quand on passe devant un juge !

    J’aime

    1. C’est les mots crime et passion ensemble qui me posent problème 😉 Il faudrait utiliser d’autres mots pour parler de cette violence intra-familiale. La « passion » peut sinon être perçue comme une « excuse » au crime je trouve…

      J’aime

  13. Mais bravo Madame ! 1000% d’accord avec toi.

    Avoir ce putain de choix! Ne pas céder à cette pression, je veux faire ça parce que j’en ai envie. Et non, d’accord je vais faire ça si ça arrange tout le monde.
    Bref bravo!

    Aimé par 1 personne

  14. Exactement !!
    C’est vrai que les femmes d’aujourd’hui sont plus libres que celles d’avant… mais il y a encore du chemin à faire autant du côté des hommes que celui des femmes.
    Merci pour votre texte, comme toujours fin et plein d’humour, pour rappeler aux femmes d’aujourd’hui (il y a des hommes qui vous lisent ? 🙈) que c’est ce que nous faisons aujourd’hui qui fera un peu le monde de nos enfants !

    J’aime

  15. Merci pour cet article, comme tu dis « we should all be feminist », afin de pouvoir choisir le chemin QUI nous convient, même si c’est être mère au foyer 😉… avec sur nos épaules l’envies d’éduquer nos enfants vers un monde plus juste 😊

    J’aime

  16. Bravo pour ce texte
    je suis toujours étonnée que ces gens qui disent « je ne suis pas féministe »…comme si être féministe était un gros mot. Enfin zut, c’est juste être humaniste et demander l’égalité de traitement quelque soit son sexe.

    J’aime

  17. Oui je suis féministe parce qu’il en reste du chemin à faire…
    Je me rappelle il y a très peu être ressortie ébahie d’une discussions avec deux amies qui vilipendaient les « féministes » : celles qui montrent leurs seins et accusent leur voisin de viol parce qu’il leur a tenu la porte…
    Et j’ai surpris tout le monde en disant que oui, il y avait des hommes féministes, et que cela me semblait une évidence.
    Alors vivent les féminist.es !

    J’aime

  18. Parce que tu as entièrement raison dans tout ce que tu écris…on se doit toute d’être féministe pour nous, pour nos enfants, pour les enfants de nos enfants ! Cette culpabilité qui nous ronge tant en tant que femme qu’en tant que mère est épuisante au jour le jour !

    Aimé par 1 personne

  19. je pense tout pareil que toi et je trouve affligeant de passer pour une hystéro auprès de certaines personnes qui me sont proches alors que je trouve qu’en énonçant tout simplement ce que tu as écrit on est vraiment dans un constat mesuré et exact. Alors oui moi aussi je suis féministe et j’aimerai bien que ma mère arrête de me dire que j’ai de la « chance » que mon mari « m’aide autant » !!

    Aimé par 1 personne

  20. Ouais !
    J’ai commencé ma journée d’hier, un oeil à peine ouvert, en répondant vertement à un e-mail promotionnel « en cette journée de LA femme ». Parce que merde.
    Et merci pour le
    « Parce qu’être féministe
    ne signifie pas qu’on va se mettre à pisser seins nus dans les bénitiers. »
    > fou-rire <

    Aimé par 1 personne

  21. Merci pour ce bel article, bravo pour ta parole engagée !
    Ça fait si peur de constater qu’il y a encore tant de femmes (et pas seulement les petites jeunettes) à éduquer sur les valeurs des femmes…
    Leur propre place dans la société…
    Penser que c’est normal que la femme ait tous les rôles (en porte toutes les responsabilités ) et que l’homme l’y « aide » au lieu de se partager ces rôles !
    Et les blagues sexistes ou dévalorisantes que les femmes acceptent en ne réagissant même pas…
    L’autre jour, une copine s’est elle – même traitée de « blonde » (alors qu’elle est brune!) sur un groupe whatsapp.
    Personne n’a réagi à part moi !
    Et lorsque je le lui ai fait remarquer, elle n’a même pas compris ! Puis malgré mon explication, elle ne voyait toujours pas le problème… J’étais atterrée ! C’est grave, non?

    J’aime

    1. Non, c’est pas grave, car en expliquant, en argumentant, en éduquant nos filles et nos garçons dans les valeurs de respect, de bienveillance, d’égalité des droits et de libre choix, tout devrait bien se passer. Moi j’y crois !

      J’aime

  22. 100% d’accord avec toi. Éduquons nos garçons à devenir des hommes respectueux, de vrais hommes, quoi.

    En progrès je tiens à dire que je vois absolument autant de papas que de mamans à l’école et à la crèche ! le soir, comme le matin ! preuve que les mentalités changent (ou alors mon patelin se trouve sur Mars ?)
    En timide avancée : il y a 2 garçons dans le club de danse de ma fille 🙂

    Aimé par 1 personne

  23. Le fond est intéressant. Je déplore juste la forme et plus précisément le choix de la photo. C’est dommage de parler de la place des femmes dans la société en se limitant aux mamans et mettre de côté celles qui ne le sont pas. Comme quoi, même avec plein de bonne volonté, les idées reçues ont la dent dure.

    J’aime

  24. Par pitié, laissez tomber l’écriture inclusive. C’est affreux, cela donne des articles illisibles et je suis convaincue que ça ne fera jamais avancer la cause des femmes.
    Je pense être féministe. Je remercie celles qui se sont battues pour que nous puissions ouvrir un compte bancaire ou aller travailler librement. Mais je ne cherche pas à être l’égale des hommes car nous avons ce super pouvoir de donner la vie et je ne veut pas qu’on me le retire.
    Mais la langue française est une langue magnifique, pleine de subtilités et de poésie. Le neutre est semblable au masculin, et bien soit. Vous perdez votre temps avec des causes futiles et cela abouti à la disparition d’un mot aussi beau que « mademoiselle ».
    La cause des femmes est un beau combat s’il soutient celles qui sont battues ou opprimées. Mais attention à ne pas se tromper de combat.

    J’aime

  25. le vrai changement n’interviendra que lorsque les hommes oseront se battre à côté des femmes et arrêteront de penser que c’est un problème de nanas , pas le leur …..je cite mon mari:  » vous avez voulu travailler … débrouillez – vous maintenant et ne vous plaignez pas « 

    J’aime

  26. Tu envoies du lourd! Quelle belle audace!
    Moi, je suis femme à temps plein, féminine très souvent et féministe dès que je le peux par des petites batailles. Dont l’une est d’expliquer à mes loulous la tolérance envers tous les genres.

    J’aime

  27. … et tout à l’heure j’ai pensé à toi… j’ai failli acheter un tee-shirt à ma fille « I see a girl, I see the future », puis l’ai reposé en me demandant si c’était pas trop féministe, audacieux,… bref 🙂

    J’aime

  28. Merci pour cet article qui nous rappelle que les chiffres nous invitent à encore et toujours se battre pour progresser. Le mot féminisme est encore négativement connoté alors que pourtant combattre les stéréotypes nous libère tous, hommes comme femmes. Et ça serait quand même plus agréable un monde où chacune pourrait faire son jogging le soir en hiver sans devoir rameuter son mec et/ou une copine.

    Aimé par 1 personne

  29. Merci !
    Je continue à veiller à l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes dans ma boite.
    Un petit lien utile :
    https://www.franceinter.fr/economie/voici-la-liste-des-entreprises-dont-on-a-reussi-a-retrouver-l-index-d-egalite-femmes-hommes
    La définition de l’index : https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/index_egalite_fh_22-11-18.pdf
    En septembre 2019 : publication pour les + de 250 salariés
    En mars 2020 : publication pour les + de 50 salariés.
    Pour les entreprises plus petites c’est difficile parce que les « groupes de salariés » sont moins représentatifs.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s