
J’ai adoré mes congés de maternité. Ça fait 1 an et demi que j’ai repris le chemin du bureau, et il m’arrive d’y repenser avec nostalgie. Surtout les semaines qui précédaient la naissance, celles où l’excitation, la joie et la peur s’entremêlent, celles que tu comptes assidument, 32+1, 34+2, 36+1… J’ai eu la chance de vivre 3 grossesses « simples », sans inquiétude particulière. Les semaines s’écoulaient sereinement, et chaque jour passé me rapprochaient de la grande rencontre. Qu’ils étaient doux ces moments-là. Ceux où je déposais les grands à l’école, puis discutais avec les autres mamans, comparant la taille de nos ventres ou prenant un café en terrasse. Ceux où je passais des heures à écouter les mouvements de mes bébés ou à aménager la maison pour les accueillir. J’aimais rester dans la chaleur du cocon de ma maison, alors que le reste du monde continuait de tourner rapidement. Le congé maternité a été ma parenthèse enchantée, où je prenais le temps de le regarder s’écouler lentement. Une balade par jour, pas trop longue, pour acheter le petit pyjama vu dans la vitrine, puis une sieste si agréable, dans le calme et l’obscurité de la chambre. La vie sur pause, pendant quelques mois. Je pense que j’idéalise un peu cette période, noyée parfois aujourd’hui dans le flot puissant du quotidien d’une working mum, mais parfois je rêve de revenir un peu en arrière, pour savourer à nouveau ces moments suspendus…
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